Richard Douieb – Fondateur FEKM-RD

 

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Si l’on demande est-ce que les Arts Martiaux sont efficaces dans la réalité ? cela sous entend que l’art Martial fait l’homme. Or, en Krav Maga on a tendance à penser que c’est l’homme qui fait l’Art Martial.

Richard Douieb enseigne en France et en Europe depuis 1987 le Krav-Maga. Il a été délégué officiellement par Imi LICHTENFELD, le fondateur.

Né à Jérusalem en 1956, Richard Douieb a vécu en France jusquà l’âge de 16 ans. Il retourne en Israël où il débute les arts martiaux.

A 17 ans, à l’armée il découvre le Krav-Maga. Il passe un diplôme d’instructeur militaire avec Imi Lichtenfeld.

A lâge de 23 ans, Richard revient en France. Il pratique différentes disciplines : Atemi-ju-jitsu, Boxe thai, Boxe Américaine, où il obtient un titre de champion de France en 1983.

Finalement Richard décide de se consacrer au Krav-Maga après avoir passé son diplôme d’état en Israel. Il ouvre la première école de Krav-Maga en 1987.

La renommée de la discipline s’est répandue quand, en 1993, il devientformateur en self-défense du GIGN. Il le restera jusqu’en 2005.

CV

1970 à 1973
– Gymnastique acrobatique après six ans de natation.
– Apprentissage de la boxe anglaise.
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1973 à 1974
– Une année de Karaté et de Krav Maga au Kibboutz en Israël.

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1974 à 1976
– Recrutement dans une unité commando d’élite de l’armée israélienne. Diplôme militaire de Krav Maga.
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1976 à 1977
– Démobilisation de l’armée après blessure. Une année de convalescence en maison de repos.
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1977 à 1980
– Reprise des cours de Krav Maga quotidiennement, parallèlement à des études de professeur d’éducation physique. Diplômes obtenus : professeur de gymnastique, moniteur et ceinture noire de Krav Maga.
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1980
– Retour en France. Apprentissage du Judo, Ju-Jitsu et boxe américaine, française et Thaï.
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1982
– Passage de la ceinture noire en Ju-Jitsu et boxe américaine. Obtention du deuxième Dan de Krav Maga, passé en Israël.
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1983 à 1986
– Champion de France de boxe américaine et enseignement de boxe américaine à Argenteuil.
Plusieurs séjours en Israël pour stages. Obtention du troisième Dan de Krav Maga.
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1987
– Passage du diplôme de professeur de Krav Maga reconnu par l’éducation nationale en Israël.
Retour en France et fondation de la première école de Krav Maga. Mandat de représentant officiel du Krav Maga en Europe délégué par le fondateur.
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1990
– Plusieurs retours en Israël. Obtention du quatrième Dan de Krav Maga.
– Début des stages réguliers (jusqu’à aujourd’hui).à la société F.O.R.S. (Organisation de recherche technique dans la sécurité) en Suisse.
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1993
– 1ère année en tant que formateur officiel des gendarmes du G.I.G.N. (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale).
Cours régulier jusqu’en 2005.
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1994
– Début de la formation de la direction de Police et des Sport de Lausanne, sous forme de stage.
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1995
– Obtention du cinquième Dan.
– Début des stages réguliers à l’unité d’intervention polonaise Centrum Skolenia Policji.
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2007
– 20 mars : validation du BEES 1er degré

 

 

 Quelques mises au point nécessaires

« Que dire sur certaines disciplines aux noms étrangement similaires à la nôtre? Il est évident que leurs synthèses n’ont de commun avec le Krav-Maga que la dénomination approchante. Ces soi-disant grands maîtres se sont vus décernés leur grade par eux-même, avec une suffisance qui n’atteint dans son ampleur que leur nombre de dan auto attribués.

Lorsque l’on va jusqu’à dire que sa discipline est un mélange de boxe américaine et de Krav-Maga ou que l’on s’inspire d’arts Martiaux codifiés par des règlements stricts, il est évident que l’on n’a rien compris de l’essence de notre pratique. Le Krav-Maga est un Art Martial complet et en tant que tel on est obligé d’y retrouver des techniques inhérentes ailleurs. Ce qui fait notre originalité ce ne sont pas ces techniques mais la manière de les utiliser et surtout le moyen dans la pratique de réduire les risques à leur minimum. Le Krav-Maga n’est pas un Art Martial en plus. Si deux pratiquants utilisent un même coup de poing ou de pied ou un même dégagement d’étranglement, je pourrais discerner lequel des deux pratique notre discipline.
Je m’insurge également contre quelques véritables enseignants d’un niveau moyen, dont le travail prioritaire est de former d’autres enseignants en quelques jours, et bien sûr pas très bien mais en tout cas pour très cher, sur lesquels ils règneront sans partage, sans convivialité, et avec une déontologie qui ferait rougir de honte mon maître Imi dont ils se réclament pourtant.

Enfin pour en terminer avec cette mise au point sur le parasitage obligé d’une méthode dont le succès va croissant, j’ajouterais que le motif de ma colère ne vient pas de l’inquiétude que je pourrais avoir sur le développement de la FEKM qui ne craint rien de ces éléments négligeables, mais plutôt du tort que ces faux enseignants procurent à leurs quelques élèves qui sont venus se ranger de toute bonne foi sous la responsabilité de ces irresponsables prêts à les abuser pour assouvir leur petit besoin de pouvoir.

Légitimité

Quelques éclaircissements concernant l’historique:

En 1988, Imi a estimé que j’avais le niveau requis après 15 ans de pratique de Krav-Maga pour le représenter en Europe. Il me nomma son représentant, lettre officielle à l’appui.

A l’époque, il n’existait qu’une seule association en Israël, excepté celles de Daren Levine et d’Eli Aviczar (respectivement créées en 1983 et 1984). En 1994, Eyal Yanilov crée son association, l’IKMF. Je suis pour ma part resté avec mon Maître jusqu’à sa mort en suivant son enseignement pendant 24 ans. La richesse d’Imi était telle que, durant toute cette période, j’avais sans cesse des choses à apprendre. Ma rencontre avec lui a été une providence tant sur le plan technique qu’humain. » R. DOUIEB

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